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L’actuel bureau fédéral est encore en attente face à des dossiers compliqués qui attendent des décisions pour relancer notre football malade et en berne.
Il nous a semblé que la période la plus sombre vécue par notre football a été dépassée avec l’élection du nouveau bureau. Ce qu’il vaut? Personne n’est en mesure de le juger avant de l’avoir vu à l’œuvre. Bien entendu, on ne juge pas les gens, une équipe de travail sur des appréhensions et des appréciations qui pourraient être subjectives. Certains traînent à leur suite des casseroles. Mais cela ne veut pas dire que la dynamique de groupe n’aura pas le dernier mot. Avec un bon plan d’action mis en place, tout est possible. Reste la volonté de servir et de faire œuvre utile qui devrait prévaloir.
Jusque-là, nous ne voyons rien venir. Bien au contraire, tout semble flou et tout en s’efforçant de scruter ce qui s’annonce, le manque de visibilité domine. C’est, en fin de compte, le tribut à payer lorsqu’on débarque en pleine crise de résultats et de confiance et que l’on doit tout restaurer, organiser, répartir les tâches et surtout fixer les priorités.
L’équipe nationale
Une des priorités, l’équipe nationale. Alors que nombre d’observateurs ont accueilli positivement les confidences du nouveau sélectionneur à propos du choix des joueurs, on constate avec regret que l’on s’évertue à courir derrière des mirages que l’on semble avoir choisis, de revenir sur ses pas pour farfouiller dans les boîtes à archives pour extirper des éléments qui n’ont plus rien que le nom. Où sont passées les promesses de compter sur des éléments du terroir qui évoluent au sein de la compétition nationale et qui, chaque semaine, démontrent leurs bonnes dispositions ?
Le sélectionneur nous a semblé catégorique en assurant qu’il n’y a de place que pour ceux qui ont envie de venir d’abord, à ceux qui ont au moins un match dans les jambes ensuite et que ceux, qui viennent pour faire de la danse classique, doivent rester chez eux. L’équipe nationale a besoin de guerriers pour s’imposer dans un football qui devient de plus en plus physique.
Suivez le regard et fixez les noms de ceux qui ont terminé leur mission et qui doivent céder la place à d’autres.
Arbitrage, gradins et DTN
Côté arbitrage, c’est un petit peu la foire. Tout le monde réclame. Tout le monde a son mot à dire. On attendait la VAR. Elle est là. On la remet en question. A juste raison ou pas, cela est secondaire. En toile de fond de ces réclamations, ressurgit l’agitation sur les gradins où se profile l’hydre maléfique. Le football n’a pas besoin de replonger dans les affres de ces drames qui ont déjà coûté trop cher pour les clubs et pour le sport. Depuis combien de temps sommes-nous en train de jouer devant des gradins, dont on limite le nombre de spectateurs et unicolores ?
Alors que de par le monde, c’est chaque semaine la fête, nous continuons à appréhender les journées de compétition.
Qu’a fait la FTF pour reprendre la situation en main ?
Au niveau technique, nous attendons encore le plan d’action du nouveau DTN. En avait-il sous la main ou est-il en train de le concevoir? A-t-il été choisi parce qu’il a des idées et répondait à un profil bien déterminé ou pour d’autres raisons? Toujours est-il que nos jeunes méritent une attention plus appuyée pour redevenir un véritable creuset de valeurs sûres. Mais le chrono court et n’attend pas. Cette saison est terminée et les rôles devraient être répartis pour repartir sur de bonnes bases. Il ne faudrait pas compter sur les seuls jeunes venant de clubs étrangers. Ces éléments ont, certes, leur place, mais l’ossature doit être visible et convaincante. Les compétitions jeunes, les terrains, les techniciens qui les encadrent, etc., constituent le reste des soucis qui se posent.
Pour le moment, nous ne voyons rien venir. L’avenir, la relance de ce sport, ne se limite pas aux rencontres hebdomadaires.